à propos

« Se perdre dans un tableau de Fissore…

C’est se perdre dans le contraste entre la tristesse des expressions de personnages fantomatiques et l’intensité explosive de couleurs joyeuses et profondes.

C’est se perdre dans des bleus de ciel, des bleus de mer, des bleus de forêts : des bleus inquiétants et chaleureux à la fois.

C’est se perdre dans des formes géométriques adoucies : des obliques courbes, des carrés arrondis, des polygones irréguliers, des ovales nuageux ou des triangles qui ne seront ni isocèles, ni rectangles, ni vraiment triangles.

C’est se perdre, et se retrouver entre les paquebots et les chapeaux, les falaises et les vagues, les femmes et les fenêtres, les rambardes et les miroirs, c’est trouver un parcours qu’il a inventé pour nous signifier qu’il n’y a pas de droit chemin.

Se perdre dans un tableau de Fissore, c’est perdre ses repères et en reconstruire d’autres. »